Candidats, programme, système... Douze podcasts pour tout comprendre à l'élection américaine

Tous les quatre ans, début novembre, les regards du monde entier se tournent vers les États-Unis au moment où doit être élu celui ou celle qui prendra la tête de la plus grande puissance occidentale. Pendant des mois, les journalistes vivent au rythme des meetings de campagne et tâtent le pouls d'une Amérique toujours un peu plus déchirée par des questions sociales ou économiques. Chacun, devant sa télé ou derrière sa radio, s'inquiète du résultat, qui se fait souvent attendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Cette année plus que jamais, l'incertitude règne: Donald Trump et Kamala Harris sont au coude à coude dans toutes les enquêtes d'opinion, à l'issue d'une campagne particulièrement musclée, comme le raconte le correspondant aux États-Unis de RTL Arnaud Tousch dans Une lettre d'Amérique. Pourquoi les sondages sont-ils si serrés? Pourquoi ce scrutin est-il historique? Voici douze podcasts pour tout comprendre à l'élection actuelle.

Sur le système électoral

Pour cerner le mécanisme électoral américain, il faut écouter un épisode du podcast Nota Bene du youtubeur Benjamin Brillaud intitulé «Pourquoi les élections américaines sont mal foutues?». On y apprend par exemple que seuls le Maine et le Nebraska divisent le nombre de leurs grands électeurs à la proportionnelle. Dans les quarante-huit autres États, le candidat arrivé en tête remporte toutes les voix. En revenant aux origines de la démocratie américaine, le vulgarisateur expose les subtilités du collège électoral avec une grande clarté.

Il pointe aussi du doigt une énorme faille qui favorise le camp républicain: les 4 millions d'habitants de Porto Rico, de Guam, des îles Mariannes du Nord, des Samoa américaines et des îles Vierges des États-Unis n'ont pas le droit de vote. Ces citoyens américains vivent en effet dans des territoires qui ne sont pas reconnus comme des États. Ils n'ont donc pas de représentant à la Chambre et pas de grands électeurs pour les représenter. L'opinion de ces populations est par conséquent complètement ignorée dans cette élection.

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